L’opération nationale Moi(s) sans tabac est déployée pour la troisième année à l’Unistra. Étudiant ou personnel, et si vous rejoigniez le mouvement ?
« Épidémie » évitable la plus importante au monde, le tabagisme connaît une régression en France depuis l’an dernier. Un effet de l’opération Moi(s) sans tabac ? Pour la troisième année consécutive, l’Université de Strasbourg s’y implique, à travers son Service de santé universitaire (SSU), associé pour la première fois au Service de santé au travail (SST).
"Une cigarette, une gomme"
« Nous avons eu l’idée de décliner cette campagne dans nos locaux sous la forme d’ "Une cigarette, une gomme" * : dans notre salle d’attente, les fumeurs qui souhaitent arrêter pourront casser une cigarette, et recevront en échange une gomme de substitution, explique Florence Chenevat-Fromont, médecin au SSU et coordinatrice de l’opération à l’Unistra. « Dans nos locaux du 6 rue de Palerme, les étudiants et les personnels de l’université trouveront des professionnels à leur écoute, pour des consultations de sevrage tabagique et/ou un suivi psychologique », complète Aude Rochoux, directrice du SSU. Ils pourront encore se prêter aux tests respiratoires au monoxyde de carbone, « dont la concentration diminue très rapidement dès les premiers jours d’arrêt de la cigarette ».